Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA VIE
Nuage, nuage,
Beau passant de l’air,
Roulé dans l’orage,
Fendu par l’éclair ;
Couves-tu des flammes
Dans ton flanc vermeil ?
Portes-tu les âmes
Filles du soleil ?
Prends donc sur ton aile
Mon âme avec toi ;
Mon âme éternelle
Est lasse de moi.
Mon âme flétrie
Qui vacille en bas,
Sent que sa patrie
Est là-bas ! là-bas !
Prends-donc... mais que dis-je !
À peine ma voix
Te parle, ô prodige !
À peine je vois
Rayonner ta robe
En reflet confus,
Le vent te dérobe,
Passant ! tu n’es plus !
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