Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La Vierge et le Serpent », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 129-130, 1887
« La vierge et le serpent », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 604, 1973
« La vierge et le serpent », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 467, 2007
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La Vierge et le Serpent », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 214-215, 1869
« La Vierge et le Serpent », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 219-220, 1873
« La Vierge et le Serpent », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 219-220, 1876
« La Vierge et le Serpent », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 219-220, 1881
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA VIERGE ET LE SERPENT
Doux favori de la nature,
Laissé seul au fond d’un berceau,
Abrité sous le frêle arceau,
Dort une jeune créature.
L’enfant n’avait auprès de lui
Qu’un chien pour garde et pour appui.
Sa pauvre mère est en allée
Lui chercher du pain et des fleurs ;
Mais sous la Vierge aux sept douleurs
Elle passe prompte et troublée,
Car son enfant n’a près de lui
Qu’un chien pour garde et pour appui.
Le serpent qui veille à toute heure
S’avance vers l’ange endormi ;
Au souffle de son ennemi
L’innocent se réveille et pleure,
Car il ne voit plus près de lui
Qu’un chien pour garde et pour appui.
Mais la Vierge, à tous invisible,
Le prenant pour son jeune ami,
En le rendormant à demi,
L’isole en un rêve paisible,
Comme ayant assez près de lui
D’un chien pour garde et pour appui.
Quand l’autre mère épouvantée
Releva son jeune trésor,
L’enfant sauvé dormait encor
Sur une crèche ensanglantée.
Dieu ! s’il n’avait eu près de lui
Qu’un chien pour garde et pour appui !
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