Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La Violette », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 49, 1921
« La violette », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 625, 1973
« La violette », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 484, 2007
Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La violette », Giacomo Cavallucci. Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, d’après des documents inédits. II, Prose et correspondance, 1942
Autre édition du poème :
« La Violette », Mme Desbordes-Valmore. La couronne de Flore, ou Mélange de poésie et de prose, Paris : Fleury Chavant, p. 103, 1837
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA VIOLETTE
Encore enfant, Louise La Vallière,
Dut son éclat à sa simplicité ;
Parure de printemps, la grâce et la beauté
Suivaient ses pas sans la rendre plus fière. Déjà promise à la douleur,
Dans cet âge ou rien n’inquiète,
Louise choisit pour sa fleur
La solitaire violette.
Lorsqu’à seize ans Louise avec ses charmes
Vint habiter dans le palais des rois,
Timide encor comme la fleur des bois,
Elle y cachait son empire et ses larmes.
La splendeur, la gloire ou l’amour,
Effrayait son âme inquiète ;
Elle fut nommée, à la Cour,
La solitaire violette.
Mais quand Louise, en sa douleur profonde,
Sous un cilice ensevelit son cœur,
Quand le doux nom préféré de son cœur
Fut effacé par le vainqueur du monde,
Comme un saint et pâle flambeau,
S’éteignit sa vie inquiète,
Et s’effeuilla sur son tombeau
La solitaire violette.
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