Poème « [Peux-tu dormir] »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « « Peux-tu dormir, paresseuse bergère !… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « [Peux-tu dormir] », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 589, 1973

Autre édition du poème :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

          *
        *    *

    "Peux-tu dormir, paresseuse bergère !
    Dans ton laitage a-t-on mis des pavots ?
    Éveille-toi ! l’alouette légère
    Chante le jour et l’heure des travaux."

    "Non, non, ma sœur, ce n’est point l’alouette ;
    Elle sommeille avec son chant d’amour :
    C’est un berger dont la tendre musette
    Durant la nuit te fait rêver au jour."

    "Ouvre les yeux, vois l’étoile brillante
    Qui vient chercher le pasteur matinal.
    Son doux rayon chasse la nuit brùlante,
    Et du ruisseau fait blanchir le cristal."

    "Non, le rayon qui perce la feuillée,
    D’aucun pasteur n’avance le réveil ;
    Et cette lampe éclaire, en sa veillée,
    L’impatient qui trouble ton sommeil."

    "Quoi ! ta paupière est encore accablée,
    Tu dors ! ... Pour toi la nuit règne toujours.
    Mais nos bergers causent dans la vallée,
    Et ta lenteur fait déjà leur discours."

    "Non ! c’est l’écho qui m’appelle dormeuse.
    Tous les bergers ne sont pas amoureux !
    Je n’en vois qu’un... et je suis si peureuse !
    J’irai, ma sœur, quand il en viendra deux."





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