Poème « [Un jour, ma jeune enfant] »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Un jour, ma jeune enfant, ayant ouvert le livre… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Un jour, ma jeune enfant », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 41-42, 1921
  • « [Un jour, ma jeune enfant] », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 632, 1973
  • « [Un jour, ma jeune enfant] », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 489-490, 2007

Autre édition du poème :

  • « À Victor Hugo », Lettres, n° 1, « Poèmes inédits de Marceline Desbordes-Valmore, texte établi par Bernard Gagnebin », 1946, p. 64-67, 1946





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

Un jour, ma jeune enfant, ayant ouvert le livre
Où des éclairs divins votre âme se délivre,
Lisait ligne par ligne, avec d’humides yeux,
Cet orage inconnu qui l’approchait des cieux ;
Tantôt se détournant pour cacher une larme,
Tantôt riant d’un mot qui lui jetait son charme,
Tantôt serrant le livre à son front qui brûlait,
Pour l’écouter, croyant que le livre parlait.

"Viens voir ! dit-elle, au loin m’appelant la première,
On dirait qu’il écrit avec de la lumière.
On dirait que les yeux de ton plus cher auteur
Pour l’éclairer, ma mère, entrent au fond du cœur.
Comme il parle à sa mère ! Oh ! viens voir comme il l’aime.
Pour toi, si je pouvais, ce serait tout de même.
Comme il lui parle ! écoute, et comme elle répond
À cette voix de fils où le ciel se confond."





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