« L’Abandon », Mercure de France au dix-neuvième siècle, volume 63, n° DCLXXV, Paris : au bureau du Mercure, p. 171-172, 1815-03-18
« L’Abandon. Romance », Almanach des dames, Tubingue : J. G. Cotta ; Paris : Treuttel & Würtz, p. 214-215, 1817
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« L’Abandon », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 134-135, 1921
« L’abandon », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 588, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Le Hameau », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 183, 1842
« Le Hameau », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 167-168, 1860
« Le Hameau », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies. Notice et notes par Marguerite Plessis. Les classiques pour tous ; N° 344, Paris : Hatier, p. 32-33, 1926
« Le Hameau », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 197, 1935
« Le hameau », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies, illustrations de Jean Pichard. Collection Bagatelle ; 7, Paris : Gründ, p. 82, 1945
Michel Augustin Quinebaux, « L’Abandon », Paris : Chez l’Éditeur, au Magasin de Musique de madame Benoist, 1815 ; Dédiée à son ami Garat.
Antoine Lamparelli, « Olivier », Bruxelles : Au bureau du journal L’Euterpe, 1819 (approx.).
Pauline Duchambge, « L’abandon », Paris : I. Pleyel et fils aîné, 1827.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
L’ABANDON
Que n’as-tu comme moi pris naissance au village !
Que n’as-tu pour tout bien un modeste troupeau !
Olivier ! les trésors d’un brillant héritage
Valent-ils le bonheur que t’offrit le hameau ?
Sans regret, tu l’as donc quitté, ce simple asile !
Le calme pour le bruit, et les champs pour la cour !
Tes beaux jours, Olivier, couleront à la ville,
Et moi dans un hameau je vais mourir d’amour.
Si jamais au village un regret te ramène,
Si tes pas incertains s’égarent au vallon,
Tu verras nos deux noms gravés sur le vieux chêne,
Et le cœur qui t’aima, couvert d’un froid gazon.
Comme la fleur des bois qui se dessèche et tombe,
Le soir d’un jour brûlant verra finir mon sort ;
Et notre bon pasteur écrira sur ma tombe :
« Olivier ! ne plains pas la douleur qui s’endort. »
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