Poème « L’Adieu »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Adieu pour toujours,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « L’Adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 181-182, 1822
  • « L’Adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 499-502, 1830
  • « L’Adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’Adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 274-275, 1931
  • « L’Adieu », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 107, 1973

Traduction du poème :

  • turc :
    • « Elveda », Sunar Yazıcıoğlu,

Partitions du poème mis en musique :

  • Marie-Catherine-Césarine Duchamp, « L’Adieu », Paris : Melles Erard.
  • Matthæus Joseph Hubert Beltjens, « L’Adieu », Mayence, Anvers et Bruxelles : Chez les fils de B. Schott, 1850 (approx.).





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ADIEU

        Adieu pour toujours,
          Mes amours ;
          Ne pleure pas,
        Tes pleurs ont trop d’appas !
        Presse encor ma main ;
          Mais, demain,
          Il aura fui,
        Le bonheur d’aujourd’hui.

          Quand une fleur
        Va perdre sa couleur,
          On n’y doit plus
        De regrets superflus :
          Et le flambeau,
        Dont l’éclat fut si beau,
          Quand il s’éteint,
        Cède au froid qui l’atteint.


­­          Adieu pour toujours,
            Mes amours ;
            Ne pleure pas,
          Tes pleurs ont trop d’appas !
          Presse encor ma main ;
            Mais, demain,
            Il aura fui,
          Le bonheur d’aujourd’hui.

            Ton doux regard
          M’éclaira par hasard ;
            Et dans mes yeux
          Il répandit les cieux :
            Dès ce moment,
          Si fatal... si charmant,
            Mon cœur perdu
          Ne me fut pas rendu.

          Adieu pour toujours,
            Mes amours ;
            Ne pleure pas,
          Tes pleurs ont trop d’appas !
          Presse encor ma main ;
            Mais, demain,
            Il aura fui,
          Le bonheur d’aujourd’hui.





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