« XL. À Monsieur A. de L. », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
« À M. A. de L », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834
Prépublications :
« M. A. de L*** », Le Mercure de France au XIXe siècle, tome 30, Paris : Au bureau du Mercure, p. 49-50, 1830-07-03
« À l’auteur des Harmonies », Keepsake français ou Souvenir de littérature contemporaine, p. 221-222, 1831
« La Nacelle », Almanach des muses, 68e année, Paris : Audin, p. 145-146, 1832
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« À Monsieur A. de L. », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 89-90, 1922
« À Monsieur A. de L. », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 283-285, 1932
« À Monsieur A. de L. », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 227, 1973
Autres éditions du poème :
« À monsieur Aimé de Loy », Aimé de Loy. Feuilles aux vents : poésies, Lyon : L. Boitel ; Paris : Dumont, p. 75-77, 1840
« Une mère », Marceline Desbordes-Valmore. Gazette de la jeunesse, première année, n° 1, p. 6, 1841-11
Traductions du poème :
japonais :
« A. de L.氏に », Ishimura Mikiko (石邨幹子), サアディの薔薇 : マルスリイヌ・デボルド=ヴァルモオルの詩と生涯, p. 70-73, 「サアディの薔薇」の会, 1988
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 2007) :
À MONSIEUR A. DE L.
Quand je suis seul en voyage, et que sur ma route,
près d’un village, au carrefour d’un bois, je rencontre une
chapelle, une croix, une madone, j’y dépose un bouquet,
ou bien une prière pour toi je demande tout ce que tu
désires.
M. de Latouche.
Nacelle abandonnée,
Errante comme moi,
Avec ta destinée
Tu n’entraînes que toi :
Que t’importe l’orage,
Libre jouet des vents ?
Moi je crains le naufrage ;
J’emporte mes enfants !
J’ai vu la voile sombre
Qui t’enlève du port ;
Et j’ai pleuré de l’ombre
Où s’enferme ton sort ;
Mais aux vents déchirée,
Elle s’égare en vain ;
Cette voile est sacrée,
Et son but est divin !
Sur la route attristée
Où s’envolaient mes jours,
Par un charme arrêtée,
Je crus l’être toujours :
Du sort la folle envie,
Vers de lointaines mers
Pousse encor de ma vie
Les flots toujours amers !
Doucement captivée
Au bord d’un nid de fleurs,
Sur ma jeune couvée
J’ai n de mes douleurs ;
Et l’on trouvait des charmes
A mes chants d’autrefois ;
Mais ma voix a des larmes,
Et j’ai peur de ma voix !
Nacelle fugitive
Échappée à ce bord,
Une immuable rive
Doit nous rejoindre encor :
Là, les voiles amies,
Calmes dans leurs débris,
Reposent endormies
Sous d’immortels abris !
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