Poème « L’esclave »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Pays des noirs ! berceau du pauvre Arsène,… »


Éditions du poème :

Prépublication :

  • « L’Esclave. Romance », Le Chansonnier des Grâces : avec la musique gravée des airs nouveaux, Paris : François Louis, p. 113-114, 1820

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’esclave », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 592, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’esclave », Marceline Desbordes-Valmore. Textes choisis et présentés par Marc Bertrand, HB Editions, p. 39-40, 2001

Autres éditions du poème :

Traductions du poème :

  • anglais :
    • « The Slave », Norman R. Shapiro, French Women Poets of Nine Centuries: The Distaff and the Pen, p. 603, The Johns Hopkins University Press, 2008
    • « [sans titre] », Deborah Jenson and Doris Kadish , Marceline Desbordes-Valmore (aut.), Deborah Jenson and Doris Kadish (trad.), Sarah: an English translation, Modern Language Association of America, 2008
    • « The Slave », Rosanna Warren, Gretchen Schultz (ed.), An Anthology of Nineteenth-century Women’s Poetry from France, p. 47-49, New York : The Modern Language Association of America, 2008

Enregistrements du poème chanté :

Partitions du poème mis en musique :

  • Adolphe Adam, « Le nègre ».
  • Marie-Catherine-Césarine Duchamp, « L’Esclave », Paris : Melles Erard.
  • Adolphe Adam, « Restez enfans », [Paris] : Jounal La Romance, 1833.
  • François-Joseph Naderman, « L’Esclave », Paris : Collection des Parallèles, 1928.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ESCLAVE

    Pays des noirs ! berceau du pauvre Arsène,
    Ton souvenir vient-il chercher mon cœur ?
    Vent de Guinée, est-ce la douœ haleine
    Qui me caresse et charme ma douleur ?
    M’apportes-tu les soupirs de ma mère,
    Ou la chanson qui console mon père ?...
      Jouez, dansez, beaux petits blancs ;
      Pour être bons, restez enfants !

    Nègre captif, couché sur le rivage,
    Je te vois rire en rêvant à la mort ;
    Ton âme libre ira sur un nuage,
    Où ta naissance avait fixé ton sort :
    Dieu te rendra les baisers de ta mère
    Et la chanson que t’apprenait ton père ! ...
      Jouez, dansez, beaux petits blancs ;
      Pour être bons, restez enfants !


    Pauvre et content jamais le noir paisible,
    Pour vous troubler, n’a traversé les flots ;
    Et parmi vous, sous un maître inflexible,
    Jamais d’un homme on n’entend les sanglots.
    Pour vous ravir aux baisers d’une mère,
    Qu’avons-nous fait au dieu de votre père ? ...
      Jouez, dansez, beaux petits blancs ;
      Pour être bons, restez enfants !





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