« Je l’ai vu », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830
« Je l’ai vu », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 443-448, 1830
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Je l’ai vu », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 51-52, 1922
« Je l’ai vu », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 151-152, 1932
« Je l’ai vu », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 188, 1973
Traduction du poème :
japonais :
« あの人を見てから », Tamotsu Tanabe (田辺保), 恋の涙はもういらない ヴァルモール詩集, p. 20-23, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1983
Partitions du poème mis en musique :
Pauline Duchambge, « Je l’ai vu », Paris : I. Pleyel et fils aîné, 1828.
Pauline Duchambge, « Je l’ai vu », Paris : Pleyel, 1830.
Michel Bergson, « Je l’ai vu ! », 18?? ; à Mademoiselle Palmyre Wertheimher.
Pauline Duchambge, « Je l’ai vu », Paris : Collection des Parallèles, 1928.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
JE L’AI VU
Ma sœur, il ne faut me blâmer
Si ma tristesse est en colère :
Je ne peux me sauver d’aimer,
Et celui qui m’aima ne doit plus me déplaire.
Laissez d’un retour imprévu,
Laissez-moi goûter tous les charmes.
Hélas ! j’ai retrouvé mes larmes ;
Mais je l’ai vu !
Si vous saviez quel doux transport
Se répand dans l’âme agitée,
Quand celui qui fit notre sort
Ranime, en s’y montrant, une fête attristée !
Que je l’aime ! il est revenu.
Je ne sens plus sa froide absence :
Lui n a pas senti ma présence ;
Mais je l’ai vu !
Ma sœur, quel plaisir douloureux
Le bonheur perdu laisse encore !
Quel charme de revoir heureux
L’objet, l’unique objet qu’on pleure et qu’on adore !
Ce sourire si bien connu
Nous rappelle tant d’espérance !
Il réveille aussi la souffrance ;
Mais je l’ai vu !
Peut-être est-il quelques beaux jours
Cachés dans ma mélancolie ;
Peut-être il sait aimer toujours ;
Et moi, je ne saurai jamais comme on oublie.
Enfin, si d’un trait plus aigu
L’insensé frappait ma tendresse,
Pleurez sur sa faible maîtresse...
Mais je l’ai vu !
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