Le Naufragé, ou, la veillée du Nègre. Manuscrit autographe : General Collection Manuscript Miscellany. Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University. Group 2645, item F-3. Accession number: 20000316-a. Purchased from Charavay on the Elisabeth W. Manwaring Fund (numérisation fournie gracieusement par la bibliothèque)
Éditions du poème :
Éditions du poème dans des recueils :
« La Veillée du Nègre », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 160-162, 1825
« La Veillée du Nègre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 539-540, 1830
« La Veillée du Nègre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La Veillée du nègre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 304-305, 1931
« La veillée du nègre », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 115, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La Veillée du Nègre », Marceline Desbordes-Valmore. À mes jeunes amis. Album du jeune âge, Paris : Boulland, p. 171-174, 1830
« La Veillée du nègre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 197-198, 1842
« La Veillée du nègre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 176-177, 1860
« La Veillée du Nègre (1824) », Marceline Desbordes-Valmore. Les Veillées des Antilles, présentation d’Aimée Boutin, Paris : L’Harmattan, p. 192, 2006
« La Veillée du Nègre », Annales romantiques : recueil de morceaux choisis de littérature contemporaine, Paris : Urbain Canel, p. 250-251, 1825
Traductions du poème :
allemand :
« Die Nachtwage des Negers », Ferdinand Freiligrath, Gedichte, p. 268-269, Tübingen : Cotta, 1856
« Die Nachtwage des Negers », Ferdinand Freiligrath, Die Dichter Frankreichs. Eine Auswahl aus 70 französischen Dichtern alter und neuer Zeit in fremden und eigenen Uebertragungen, p. 434-435, Vienne : C. Schönewerk, 1865
anglais :
« The Negro to his Dead Master », Abraham Stansfield, Poems, Sonnets, & Translations, p. 241, Manchester : Sherratt and Hughes, 1903
tchèque :
« Noční stráž černocha », Jaroslav Vrchlický, Poesie francouzská nové doby. Překlad Jaroslav Vrchlický, p. 90, Prague : Ed. Grégr, 1877
Partitions du poème mis en musique :
Auguste Andrade, « Le Naufragé », Paris : A. Petibon ; pour Mme Julia Robert.
A.-B. Roux-Martin, « Le Naufragé, ou la Veillée du Nègre », 1825.
Mlle L. de Longeville, « La Veillée du Negre », Paris : Journal des jeunes personnes, 1835.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA VEILLÉE DU NÈGRE
Le soleil de la nuit* éclaire la montagne ;
Sur le sable désert faut-il encor rester ?
Doucement dans mes bras laisse-moi t’emporter ;
Bon maître, éveille-toi ! marchons vers la campagne.
Tes yeux sont clos depuis trois jours :
Maître ! dormiras-tu toujours ?
L’orage dans son vol a brisé les platanes ;
Le navire sans voile a disparu dans l’eau :
De ton front tout sanglant, j’ai lavé le bandeau ;
Marchons, les pauvres noirs t’ouvriront leurs cabanes.
Tes yeux sont clos depuis trois jours :
Maître ! dormiras-tu toujours ?
Je voudrais deviner ton rêve que j’ignore.
Oh ! que ce rêve est long ! finira-t-il demain ?
Demain, en t’éveillant, presseras-tu ma main ?
Oui, je t’appellerai quand j’aurai vu l’aurore.
Tes yeux sont clos depuis trois jours :
Maître ! dormiras-tu toujours ?
Mais la lueur du jour s’étend sur le rivage,
Le flot porte sans bruit la barque du pêcheur ;
Viens ! ... que ton front est froid ! quelle triste blancheur !
Oh ! maître ! que ta voix me rendrait de courage !
Tes yeux sont clos depuis trois jours...
Maître ! dormiras-tu toujours ?
* Soleil de la nuit, expression des nègres.
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