Manuscrit Ms1063-12 de la Bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore de Douai, vue 94
1063-12 f.1 Le retour à Bordeaux. Salut rivage aimé de ma timide enfance / où de ma vie en fleur le songe a commencé. / …Le retour à Bordeaux — « Salut ! rivage aimé de ma timide enfance,… »
1063-12 f.3 Le printemps. Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée, / descend au fond des cœurs réveillés et surpris ; / …Le printemps — « Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée… »
1063-12 f.5 L’attente. Il m’aima. C’est alors que sa voix adorée, / m’éveilla tout entière et m’annonça l’amour. / …L’attente — « Il m’aima. C’est alors que sa voix adorée… »
1063-12 f.7 L’impatience. Ne viens pas, non ! Punis ton injuste maîtresse, / elle a maudit l’amour. / …L’impatience — « Ne viens pas ; non ! Punis ton injuste maîtresse :… »
1063-12 f.9 L’indiscret. Quelle est donc cette voix importune et cruelle / qui déjà me détrompe et finit mon bonheur ? / …L’indiscret — « Dans la paix triste et profonde… »
1063-12 f.11 Le pauvre Pierre. / À l’hôpital St Louis. Il fait nuit. Le front triste et couvert de poussière, / un vieillard qui succombe seul erre encor dans les champs. / … Note : brouillon très raturé et très long.Le pauvre Pierre — « Il fait nuit. Le front triste, et couvert de poussière,… »
1063-12 f.20 Le mendiant. Un ministre du ciel courbé sous les offrandes, / que la piété riche au pauvre destinait, / …Le mendiant — « Un ministre du ciel courbé sous les offrandes… »
1063-12 f.21 La vallée. Non ! je ne verrai plus la si belle vallée, / que celle où sur tes pas je descendis un jour, / …La vallée — « Non ! je ne verrai plus de si belle vallée… »
1063-12 f.22 Nocturne. Quand le soleil couchant sur les flots se balance, / quand la guittare au loin conduit gaîment la danse, / …Trois nocturnes II — « Quand le soleil couchant sur les flots se balance,… »
1063-12 f.23 Nocturne. Entends-tu les gondoles, / s’égarer sur les flots ? / …Trois nocturnes I — « Entends-tu les gondoles… »
1063-12 f.24 Le lutin d’Argail / imité du conte écossais de Monsieur Nodier. Ce doux lutin qu’il me faut oublier, / qui fit ensemble et ma joie et mon crime, / …Trilby ou le lutin d’Argail — « Ce doux lutin qu’il me faut oublier,… »
1063-12 f.25 v il n’éteint pas tous les amours / ne me reprochez plus ma fuite et mon silence. / …Le retour chez Délie — « C’est ici... Pardonnez, je respire avec peine ;… »
1063-12 f.26 Élégie. C’est ici … pardonnez, je respire avec peine ; / mes genoux affaiblis me forcent à m’asseoir. / … Note : brouillon très raturé et très long.Le retour chez Délie — « C’est ici... Pardonnez, je respire avec peine ;… »
1063-12 f.30 Le derviche et le puissans. / Apologue. Un ruisseau, frais enfant d’une source cachée, / promenait dans les fleurs son humide cristal ; / …Le derviche et le ruisseau — « Un ruisseau, frais enfant d’une source cachée,… »
1063-12 f.31 Imitation libre de Mr Thomas Moore. / When the first summer bee. Quand la première abeille errante et parfumée, / volera-planera sur la route- rose en bourdonnant-murmurant d’amour,/ …Imitation libre de Thomas Moore — « Quand la première abeille errante et parfumée… »
1063-12 f.32 Imitation du même auteur. / Thee, thee, only thee ! Du matin frais et pur la riante lumière, / l’étincelant midi, l’adieu sombre du jour, / …Toi ! De Thomas Moore — « Du frais matin la brillante lumière,… »
1063-12 f.33 Le bon hermite. Hermite, votre chapelle, / s’ouvre-t-elle au malheureux ? / …Le bon ermite — « Ermite, votre chapelle… »
1063-12 f.34 Élégie. La vieille mendiante. Toi que l’on plaint, toi que j’envie, / indigente de nos hameaux, / …Élégie — « Toi que l’on plaint, toi que j’envie,… »
1063-12 f.36 Je l’ai vu ! Ma sœur ! il ne faut pas me blâmer, / si ma tristesse est sans colère ; / …Je l’ai vu — « Ma sœur, il ne faut me blâmer… »
1063-12 f.37 Élégie. Une mère. Rentrons, mes chers enfans ; de la foule éplorée, / laissons les flots émus s’écouler loin de nous. / …Un jour de deuil — « Rentrons, mes chers enfants ; de la foule éplorée… »
1063-12 f.41 Je ne sais quel triste plaisir ma mémoire trouve à / contempler et à reproduire les traces douloureuses / que tant d’horreurs lui ont laissées … [à la fin :] Mr de Ségur / Histoire de Napoléon.
1063-12 f.42 La jalousie. Qu’as-tu fait d’un aveu doux à ton espérance ? / mes pleurs qu’en as-tu fait ? Ton bonheur d’un moment. / …La jalousie — « Qu’as-tu fait d’un aveu doux à ton espérance ?… »
1063-12 f.43 Tu n’aimes pas. / Que je te plains. Dis-moi fera-t-il beau demain ? / Demain te verrai-je, ma vie ? / …Que je te plains — « Dis-moi, fera-t-il beau demain ?… »
1063-12 f.44 Les roses. Hélas ! Que les vieillards savent de tristes choses ! / Hier après la fête ils riaient des amans. / …Les serments — « Hélas ! que les vieillards savent de tristes choses !… »
1063-12 f.45 Bon soir. Il a demandé l’heure, oh ! le triste présage ! / autrefois j’étais seule attentive à ce soin. / …Bonsoir — « Il a demandé l’heure ; oh ! le triste présage !… »
1063-12 f.45 v [feuillet collé par quatre points de colle, pratiquement décollé, porte quatre vers :] Quand la première abeille errante et parfumée / planera sur la rose en murmurant d’amour / …Imitation libre de Thomas Moore — « Quand la première abeille errante et parfumée… »
1063-12 f.46 romance de Thomas Moore. / Imitation libre. Quand la première abeille errante et parfumée / volera-planera sur la route-rose en murmurant-bourdonnant d’amour, / …Imitation libre de Thomas Moore — « Quand la première abeille errante et parfumée… »
1063-12 f.47 L’orage. Dans sa course brûlante, / ô que la nuit est lente ! / …L’orage — « Dans sa course brûlante,… »
1063-12 f.48 La séparation. Il le faut je renonce à toi, / on le veut … je brise ta chaîne ; / …La séparation — « Il le faut, je renonce à toi ;… »
1063-12 f.49 La fleur. Oh ! Laisse-moi la fleur qui tomba sur la lyre ! / j’aurai toujours des chants pour cette aimable fleur. / …L’hyacinthe — « J’aurai toujours des pleurs pour le nom d’hyacinthe,… »
1063-12 f.50 Le bonheur. Mes yeux rendus à la lumière, / mais fatigués par tant de pleurs, / …L’accablement — « Mes yeux rendus à la lumière,… »
1063-12 f.51 La reconnaissance. Hélas, que je dois à vos soins ! / Vous m’apprenez qu’il est perfide, / …La reconnaissance — « Hélas ! que je dois à vos soins !… »
1063-12 f.51 bis Romance. S’il avait su quelle âme il a blessée, / larmes du cœur, s’il avait pu les voir, / … Note : les feuillets 51 et 52 avaient été collés l’un à l’autre pour n’en former qu’un et cacher le texte ci dessus.S’il avait su — « S’il avait su quelle âme il a blessée,… »
1063-12 f.52 Le vrai mal d’amour. Souhaiter, sans espoir, / regarder sans rien voir, / se nourrir de ses larmes, / …On me l’a dit — « Désirer sans espoir,… »
1063-12 f.53 Sans l’oublier. Sans l’oublier on peut fuir ce qu’on aime, / on peut bannir son nom de ses discours, / …Sans l’oublier — « Sans l’oublier, on peut fuir ce qu’on aime,… »
1063-12 f.54 Amour sans félicité. Son image comme un songe, / partout s’attache à mon sort. / …Souvenir — « Son image, comme un songe,… »
1063-12 f.55 À Monsieur Béranger. Bon captif, la fée Urgande, / a-t-elle oublié vos chants ? / …À M. de Beranger — « Bon captif, la fée Urgande… »
1063-12 f.56 Le fleuve. / Imité de Mr Thomas Moore. Il est un bosquet sombre où se cache la rose, / le doux rossignol y va souvent gémir. / …Chant d’une jeune esclave — « Il est un bosquet sombre où se cache la rose,… »
1063-12 f.57 À Mademoiselle Mars. De Thalie, / plus jolie, / quand Mars enchante les jeux / …À Mademoiselle Mars — « De Thalie… »
1063-12 f.58 À Méhul. Quand la brise du soir triste et mélodieuse / porte le chant du cygne aux bocages déserts, / …À Méhul — « Quand la brise du soir, triste et mélodieuse,… »
1063-12 f.59 Le printemps. Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée, / descend du fond des cœurs réveillés et surpris. / …Le printemps — « Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée… »
1063-12 f.61 Quoi ! ce n’est plus pour lui, ce n’est plus pour l’attendre, / que je vois arriver ces jours longs et brûlans ! / …L’isolement — « Quoi ! ce n’est plus pour lui, ce n’est plus pour l’attendre,… »
1063-12 f.62 Souvenir. Quand il pâlit un soir, et que sa voix tremblante, / s’éteignit tout-à-coup dans un mot commencé, / …Souvenir — « Quand il pâlit un soir, et que sa voix tremblante… »
1063-12 f.63 Ah ! Prends garde à l’amour, il menace ta vie, / je l’ai vu dans les pleurs que tu verses pour moi. / …À Mademoiselle Georgina Nayrac — « Ah ! prends garde à l’amour, il menace ta vie :… »
1063-12 f.65 À ma sœur. Que veux-tu, je l’aimais ! Lui seul savait me plaire, / ses traits, sa voix, ses vœux lui soumettaient mes vœux. / …À ma sœur — « Que veux-tu ? je l’aimais. Lui seul savait me plaire ;… »
1063-12 f.67 À ma sœur. Qu’ai-je appris ! Le sais-tu ? Sa vie est menacée, / on tremble pour ses jours ! / …À ma sœur — « Qu’ai-je appris ! le sais-tu ? sa vie est menacée,… »
1063-12 f.69 Albertine. Que j’aimais à te voir, à t’attendre, Albertine ! / à te deviner seule en écoutant tes pas ! / …Albertine — « Que j’aimais à te voir, à t’attendre, Albertine ;… »
1063-12 f.71 Stances. Toujours je songe à mon petit enfant. / Sans sa beauté rien n’est beau dans la vie. / …Souvenir — « Toujours je pleure au nom de mon enfant :… »
1063-12 f.72 Le rêve de mon enfant. Mère ! Petite mère ! Il m’appelait ainsi, / et mon cœur tressaillait à cette voix si tendre ; / …Le rêve de mon enfant — « « Mère ! petite mère ! » Il m’appelait ainsi :… »
1063-12 f.74 Le vieux crieur du Rhône. On avait couronné la vierge moissonneuse, / le village à la ville était joint par des fleurs. / …Le vieux crieur du Rhône — « On avait couronné la Vierge moissonneuse,… »
1063-12 f.75 La suite du crieur du Rhône. Le vieux crieur allait contant l’histoire, / du faible enfant vers le Rhône égaré. / …
1063-12 f.78 La guirlande de Marie. Te souvient-il, ma sœur, du rempart solitaire, / qui présentait l’Eden à nos premiers désirs ?/ …La guirlande de Rose-Marie — « Te souvient-il, ma sœur, du rempart solitaire… »
1063-12 f.80 Vous dont l’austérité condamne la tendresse, / vous dont le froid printemps s’est perdu sans ivresse / …Point d’adieu — « Vous, dont l’austérité condamne la tendresse,… »
1063-12 f.81 L’autruche et le pélican. Tout perdu dans le soin de sa jeune famille, / sur la vague qui passe et qui roule et qui brille / …Le pélican — « Tout perdu dans le soin de sa jeune famille,… »
1063-12 f.83 Le billet d’une amie. Oh ! Qu’il ne fût, m’écrivait une amie, / entre nous deux qu’un fleuve à traverser ! / …Le billet d’une amie — « Oh ! qu’il ne fût, m’écrivait une amie,… »
1063-12 f.84 Une jeune fille / et sa mère. La jeune fille. / Ce jour si beau, ma mère, était-ce un jour de fête ? / La mère. / Quel jour ? Dors-tu ? D’où vient que tu n’achèves pas ? / …Une jeune fille et sa mère — « Ce jour si beau, ma mère, était-ce un jour de fête ?… »
1063-12 f.86 Le rossignol et l’oiseau-lyre. D’une sourde blessure encor faible et malade, / ( sa liberté ravie, hélas, son seul amour !) / …Fable imitée du russe — « D’une sourde blessure encor faible et malade,… »
1063-12 f.90 Les deux abeilles. Au fond d’une vallée où s’éveillaient les fleurs-asyle aimé des fleurs. / On vit légèrement descendre deux abeilles. / … Fin 04.08.06 PJL Les deux abeilles — « Au fond d’une vallée où s’éveillaient les fleurs,… »
Fermer l’image
Tourner l’image de 90°