Manuscrit Ms1063-11 de la Bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore de Douai, vue 67
1063-11 f.1 La vie et la mort d’un ramier. De la colombe au bois c’est le ramier fidèle ; / s’il vole sans remos, c’est qu’il vole auprès d’elle ; …La vie et la mort du ramier — « De la colombe au bois c’est le ramier fidèle ;… »
1063-11 f.2 Quand je ne te vois pas, le temps m’accable et l’heure / a je ne sais quel poids impossible à porter …À mes enfants — « Je ne reproche rien au passé : je l’oublie ;… » L’attente — « Quand je ne te vois pas, le temps m’accable, et l’heure… »
1063-11 f.3 Je suis la première amitié ! / il est aussi la mienne, unique, intime, entière ; … Boyer d’Agen, 1921. p. 69.Le vœu — « Je suis sa première amitié :… »
1063-11 f.4 Ce que j’ai dans le cœur, brûlant comme notre âge, / si j’ose t’en parler comment le définir ? …Amour — « Ce que j’ai dans le cœur, brûlant comme notre âge,… »
1063-11 f.5 C’est l’heure où par mon âme en secret implorée, / ton âme est attirée. … Boyer d’Agen, 1921. p.70.L’attente — « C’est l’heure où, par mon âme, en silence implorée,… »
1063-11 f.6 Crois-le ! de nos amours je ne peux me distraire, / et je ne le veux plus qu’il en soit mal ou bien ; … Boyer d’Agen, 1921. p. 70.Serment — « Crois-le ! De nos amours je ne peux me distraire,… »
1063-11 f.7 Quand je sens entre nous la cité tout entière, / ses ténèbres, ses feux, ses jardins, et le port, …Minuit — « Quand je sens entre nous la cité tout entière,… »
1063-11 f.8 Les mots tristes. Souvent toute plongée au fond de ma tendresse / expiant, Dieu le veut ! le nom de ta maîtresse …Les mots tristes — « Souvent toute plongée au fond de ma tendresse,… »
1063-11 f.11 [Toi, Me hais-tu ?] Quand tu souris en homme à ces tendres orages, / qui troublent dans l’amour de plus faibles courages …Toi me hais-tu ? — « Quand tu souris en homme à ces tendres orages… »
1063-11 f.13 hé ! quoi ! tu veux partir ? ta voix chère et cruelle / qui m’atteint dans le cœur, m’a dit : je vais partir ! …Adieu — « Partir ! tu veux partir ! ta voix chère et cruelle,… »
1063-11 f.14 Sais-tu qu’une part de ma vie / me manque et retourne vers toi ? …Ne viens pas trop tard — « Sais-tu qu’une part de ma vie… »
1063-11 f.15 C’était un songe, il me parlait. / Que sa voix était douloureuse !Le songe — « C’était un songe : il me parlait.… »
1063-11 f.16 Et toi, crois-tu comme eux le ciel inexorable ? / es-tu triste en songeant qu’il est fermé sur moi …Pardon — « Et toi, crois-tu comme eux le ciel inexorable ?… »
1063-11 f.17 Un soir nous étions deux et penchés sur les ondes, / quand ton front orageux se cacha dans mon sein ; …Souvenir — « Alors,… »
1063-11 f.18 Vous aussi vous m’avez trompée, avec vos traits d’ange et vos pleurs ; …Les ailes d’ange — « Vous aussi, vous m’avez trompée,… »
1063-11 f.19 Pourquoi s’est-il lié si bien avec mon cœur, / hélas ! que tout entier je n’ai pu le reprendre ? …L’âme en peine — « Je suis là toute seule, immobile, cachée,… »
1063-11 f.20 Élegie. C’est qu’ils parlaient de toi quand loin du cercle assise, / mon livre trop pesant tomba sur mes genoux ; …Réveil — « C’est qu’ils parlaient de toi, quand, loin du cercle assise,… »
1063-11 f.22 Élégie. et pourquoi ces clameurs ? cet effroi, ces prières ? / va-t-il pour me troubler franchir quelques barrières. …Pitié — « Eh ! pourquoi ces clameurs, cet effroi, ces prières ?… »
1063-11 f.23 Révélation. Vois-tu : d’un cœur de femme il faut avoir pitié. / Quelque chose d’enfant s’y mêle à tous les âges ; …Révélation — « Vois-tu, d’un cœur de femme il faut avoir pitié ;… »
1063-11 f.26 Ma fille. Ondine ! enfant joyeux qui bondis sur la terre, / mobile comme l’eau qui t’a donné son nom, …Ma fille — « Ondine ! enfant joyeux qui bondis sur la terre,… »
1063-11 f.28 Le rossignol aveugle. À Madame Caroline Branchu. Pauvre exilé de l’air ! Sans ailes, sans lumière, / oh ! comme on t ‘a fait malheureux ! …Le rossignol aveugle — « Pauvre exilé de l’air ! sans ailes, sans lumière,… »
1063-11 f.30 À Monsieur de la Martine. Triste et morne au brumeux rivage / où l’espoirt oublia mes yeux …À Monsieur Alphonse de Lamartine — « Triste et morne sur le rivage… »
1063-11 f.33 oh ! prends goût au silence, oh ! prends le monde en [crainte ?] / écoute le de loin, c’est l’écho d’un flatteur …[Oh ! prends goût au silence] — « Oh ! prends goût au silence, oh ! prends le monde en crainte.… »
1063-11 f.34 Aux mânes d’Edmond Géraud. 1830. Comme tout change vite ! Arbre de belle allée, / quoi ! vos ombres déjà couvrent un mausolée ! …Aux manes d’Edmond Géraud — « Comme tout change vite ! Arbres de Belle-Allée,… »
1063-11 f.36 Lucrétia Davidson. Jeune poète américaine. Morte à l’âge de 17 ans. Née au 27 7bre 1808. Muse à la voix d’enfant, quelle route épineuse / déchira tes pieds d’ange égarés loin des cieux ? … [à la fin : ] À Lucrétia Davidson. Née à Pittsburgh / sur le lac Champlain. / il sera difficile à personne de lire sans émotion cette courte / vie, insérée dans le journal Quarterly Review et / traduite par Monsieur Pichot. / il ne m’est pas possible d’y penser sans que mon cœur / ne se serre de larmes. Si je pouvais peindre, je / ferais un portrait de Lucrétia …Lucretia Davidson — « Muse à la voix d’enfant ! quelle route épineuse… »
1063-11 f.39 Le mal du pays. Je veux aller mourir aux lieux où je suis née ; / le tombeau d’Albertine est près de mon berceau …Le mal du pays — « Je veux aller mourir aux lieux où je suis née ;… »
1063-11 f.40v Adieu d’une esclave grecque. Baise-moi tendrement, je te quitte, ma vie / l’heure est venue, adieu ! Baise-moi tendrement, …Adieu d’une esclave grecque — « Baise-moi tendrement, je te quitte, ma vie.… »
1063-11 f.41 Tristesse. Il est des maux sans nom, dont la morne amertume, / change en affreuses nuits nos jours qu’elle consume : …Détachement — « Il est des maux sans nom, dont la morne amertume… »
1063-11 f.42 Quoi ! vous voulez savoir le secret de mon cœur ? / ce que j’en peux livrer ne vaut pas qu’on l’envie ; …À qui me l’a demandé — « Quoi ! vous voulez savoir le secret de mon sort ?… »
1063-11 f.43 I seek no sympathy nor relief. Byron. Pour me plaindre ou m’aimer je ne cherche personne / j’ai planté l’arbre amer dont la sève empoisonne …Solitude — « Pour me plaindre ou m’aimer je ne cherche personne ;… »
1063-11 f.43v Sur moi lentement évoillée, / femme, je n’ai pas fui mon sort; / et sous mes larmes effeuillée, / dans mes doux sentiments raillée, / je pleurais …et j’aimais encor.La dernière fleur — « Que ton cœur prenne ma défense,… »
1063-11 f.44 La fleur du tombeau. Que ton cœur prenne ma défense, / passant de mon dernier séjour ! …La dernière fleur — « Que ton cœur prenne ma défense,… »
1063-11 f.46 Si solitaire, hélas ! et puis, si peu bruyante ; / tenant si peu d’espace ; on me l’envie encor ! …Abnégation — « Si solitaire, hélas ! et puis si peu bruyante,… »
1063-11 f.47 Ouvre-toi, cœur malade ! et vous, lèvres amères, / ouvrez-vous, plaignez-moi ; Dieu m’oublie ou me hait ; …La crainte — « Ouvre-toi, cœur malade ! et vous, lèvres amères,… »
1063-11 f.48 À Monsieur A. de L. [Alphonse de Lamartine ou Aimé de Loy ?]. Nacelle abandonnée / errante comme moi, / avec ta destinée …À Monsieur A. de L. — « Nacelle abandonnée,… »
1063-11 f.49 Le premier chagrin d’un enfant. Le chagrin t’a touché mon beau garçon ! tu pleures ; / ta lèvre tremble ; allons ! te voilà dans nos rangs, …Le premier chagrin d’un enfant — « Le chagrin t’a touché, mon beau garçon. Tu pleures ;… »
1063-11 f.51 Le vieux pâtre. ô mes enfants, ne dansez pas ! / j’apporte une triste nouvelle : …Le vieux pâtre — « « Ô mes enfants ! ne dansez pas.… »
1063-11 f.53 Quoi ! c’est là ton berceau poétique Louise ! / mélodieux enfant fait d’amour et d’amour …Louise Labé — « Quoi ! c’est là ton berceau, poétique Louise !… »
1063-11 f.55 Le coucher d’un petit garçon. Couchez-vous, petit Paul ! il pleut, c’est nuit, c’est l’heure. / Les loups sont au rempart, le chien vient d’aboyer ; …Le coucher d’un petit garçon — « Couchez-vous, petit Paul ! il pleut. C’est nuit : c’est l’heure.… »
1063-11 f.56 L’oreiller d’une petite fille. Cher petit oreiller ! Doux et chaud sous ma tête, / plein de plume choisie, et blanc ! et fait pour moi !L’oreiller d’une petite fille — « Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,… »
1063-11 f.57 Éveillez-vous ! gens qui dormez. / Sur vos toits minuit passe et pleure ; …Le crieur de nuit — « Éveillez-vous, gens qui dormez ;… »
1063-11 f.58 Partout où vous pourrez jetez un peu de graine / vous trouverez toujours des petits bacs ouverts.[Partout où vous pourrez] — « Partout où vous pourrez jeter un peu de graine,… »
1063-11 f.59 Le petit rieur. Laissez entrer ce chien qui soupire à la porte ; je souffre quand j’entends souffrir autour de moi …Le petit rieur — « « Laissez entrer ce chien qui soupire à la porte ;… »
1063-11 f.61 Adieu mes deux lilas ! jardin de ma fenêtre / seule verdure à moi, mes terres ! mes parfums / En vain le tiède avril vous excite à renaître / il me bannit encor.Laly Galine seule — « Jardin de ma fenêtre,… »
1063-11 f.62 Le jumeau pleuré. Petit ange dernier venu, / dans ce triste monde inconnu …Le jumeau pleuré — « Petit ange, dernier venu,… »
1063-11 f.63 L’éphémère. Frêle création de la fuyante aurore / ouvre toi comme un prisme au soleil qui le dore …L’éphémère — « Frêle création de la fuyante aurore,… »
1063-11 f.64 Nadège. Elle est aux cieux la douce fleur des neiges / elle se fond au bord de son printemps … [daté à la fin :] Rouen. juillet 1832.Nadège — « Elle est aux cieux, la douce fleur des neiges ;… » Hortense Seligmann — « C’est... hélas ! non, c’était la lointaine colombe,… »
1063-11 f.64v Nadège. Sous les frimas du Nord tendre fleur enfermée / dans la neige et le sang a germé ton destin …Nadège — « Elle est aux cieux, la douce fleur des neiges ;… »
1063-11 f.65 Tristesse. N’irai-je plus courir dans l’enclos de ma mère ! / N’irai-je plus m’asseoir sur les tombes en fleurs ! … Note : nombreuses corrections sur papiers collés.Tristesse — « N’irai-je plus courir dans l’enclos de ma mère ?… »
1063-11 f.67v Quel nom portait la fleur ? [ou :] Quel était ton nom la fleur ? Dans ces biens entrevus dont je soupire encore / qui mourut solitaire au flanc noir du côteau …Tristesse — « N’irai-je plus courir dans l’enclos de ma mère ?… »
1063-11 f.68 Rome où ses jeunes pas ont erré, belle Rome / je ne demande point tes antiques malheurs / tes siècles admirés, tes sanglantes douleurs, / ta grande ombre est couchée, elle attend un grand homme.Une prière à Rome — « Rome, où ses jeunes pas ont erré, belle Rome !… »
1063-11 f.69 Bien venu, mon enfant ! mon jeune, mon doux hôte ! / depuis hier visible au monde ! où j’attendais : / Ma souffrance est aux cieux … et puis, est-ce ta faute ? …Un nouveau-né — « Bien venu, mon enfant, mon jeune, mon doux hôte !… »
1063-11 f.71 Quand le tocsin gémit encore / dans l’écho qui crie au secours, …Une fleur — « Elle était belle encor ! tu me l’avais donnée ;… »
1063-11 f.72 Une fleur. Elle était belle encor ! tu me l’avais donnée / tu m’avais dit : tiens la cette nuit sur ton cœur …Une fleur — « Elle était belle encor ! tu me l’avais donnée ;… »
1063-11 f.73 Aux mânes de Jenneval. Ni du furtif oiseau la voix mélodieuse / qui viendra de ta tombe humer les tièdes fleurs …Sous une croix belge — « Ni du furtif oiseau la voix mélodieuse… »
1063-11 f.74 Une Ondine. La rivière est amoureuse ! enfant ! n’y viens pas ce soir, …Une ondine — « La rivière est amoureuse,… »
1063-11 f.75 Pour Dieu ! mon amie / vivez-vous encor ? …Écrivez-moi — « Pour Dieu ! mon amie,… »
1063-11 f.76 Cher petit perroquet, comme tu parles vite ! / Le superflu, mon ange est pour une âme tendre / tout ce que les autres n’ont pas.L’enfant et le pauvre — « « Mère ! faut-il donner quand le pauvre est bien laid ?… »
1063-11 f.77 La vois-tu comme moi cette étoile brillante ? / Ressens-tu ma tristesse en regardant les cieux ? …Solitude — « La vois-tu comme moi, cette étoile brillante ?… »
1063-11 f.78 Aller, pensers d’amour, vers de nouvelles âmes / comme autour d’un flambeau voltiger et mourir. …Je ne crois plus — « Allez, pensers d’amour, vers de nouvelles âmes,… »
1063-11 f.79 Sois heureux, je t’oublie / ne me plains pas toujours. …Ne me plains pas — « Sois libre, je t’oublie ;… »
1063-11 f.80 Le retour du marin. Petits enfans ! vos jeunes yeux, / entre l’eau qui gronde et les cieux …Le retour du marin — « - « Petits enfants, vos jeunes yeux,… »
1063-11 f.81 Vous me manquez je suis absente de moi-même. Un nom pour deux cœurs. Je t’écrirai toujours, ne fut-ce que des larmes / je t’enverrai mon nom qui signa tant d’amour …Deux noms — « Je t’écrirai toujours, ne fût-ce que des larmes ;… »
1063-11 f.81v Une nuit. Et toi, dors-tu quand la nuit est si belle, / quand l’eau me cherche et me fuit …comme toi !Dors-tu — « Et toi ! dors-tu quand la nuit est si belle,… »
1063-11 f.82 La sincère. Veux-tu l’acheter / mon cœur est à vendre. / Veux-tu l’acheter, / sans nous disputer ? Note : poème chanté en 2005 par la chanteuse belge Karine Clercq. PJLLa sincère — « Veux-tu l’acheter ?… »
1063-11 f.83 La fiancée polonaise. Ouvrez ! qui frappe à l’heure, / où l’homme dort souvent ? / est-ce un blessé qui pleure : de revenir vivant ? …La fiancée polonaise — « « Ouvrez ! » - Qui frappe à l’heure… »
1063-11 f.84 Malheur à moi, je ne sais plus lui plaire, / je ne suis plus le charme de ses yeux ; …Malheur à moi — « Malheur à moi ! je ne sais plus lui plaire ;… »
1063-11 f.84v L’adieu tout bas. Autant que moi-même, / en quittant ces lieux, / cherchez qui vous aime / et vous plaise mieux.L’adieu tout bas — « Autant que moi-même,… »
1063-11 f.85 La jeune fille au rameau. Prends ce rameau, jeune fille, / pour voiler tes frêles fleurs ; …L’enfant au rameau — « Prends ce rameau, jeune fille,… »
1063-11 f.86 La sincère. ô menteur ! qui disait sa vie / nouée au fuseau de mon sort ; …Seule au rendez-vous — « Ô menteur ! qui disait sa vie… »
1063-11 f.87 Élégie. Que j’aimais à te voir, à t’attendre, Albertine ! / à te deviner seule en écoutant tes pas ! … FIN 15.04.2006 PJL Albertine — « Que j’aimais à te voir, à t’attendre, Albertine ;… »
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